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Proche-Orient: la diplomatie à petits pas sur le chemin des négociations

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l'émissaire américain pour le Moyen-Orient, George Mitchell, sont parvenus mercredi à Londres à des progrès sur la reprise des négociations entre les Israéliens et les Palestiniens, selon des sources proches de leurs discussions.

Selon un communiqué conjoint publié à l'issue de leur rencontre à Londres, une nouvelle série de négociations sera lancées la semaine prochaine. Des rumeurs circulaient mercredi à Washington, Jérusalem et Ramallah, prévoyant une rencontre privée entre les dirigeants israéliens et palestiniens en septembre, probablement à l'occasion de la 64e Assemblée générale des Nations Unies, qui s'ouvrira le 15 septembre.

Selon l'ambassadrice d'Israël auprès de l'ONU, Gabriella Shalev, une réunion tripartite sera prochainement organisée avec la participation de M. Netanyahu, le président de l'Autorité nationale palestinienne Mahmoud Abbas et le chef de l'Etat américain Barack Obama.

Vers un accord sur le gel total des colonisations

Avant sa rencontre avec M. Mitchell, M. Netanyahu a rencontré mardi le Premier ministre britannique Gordon Brown. Ce dernier a fait savoir qu'il était plus optimiste qu'avant quant aux perspectives d'un accord de paix entre les Israéliens et les Palestiniens.

Un accord pourrait être conclu entre les Etats-Unis et Israël sur "le gel total des activités de colonisation" en Cisjordanie et à Jérusalem-est, une demande persistante de la partie américaine, selon des analystes des relations internationales.

Depuis l'entrée en fonctions de M. Obama en janvier dernier, Washington a mis à plusieurs reprises l'accent sur la nécessité et l'urgence de régler le dossier de la colonisation. D'autre part, M. Abbas a déclaré qu'aucune négociation ne sera possible si Israël ne met pas un terme à tous ses projets de construction en Cisjordanie.

Selon MM. Obama et Abbas, le gel des travaux de construction doit également être appliqué à Jérusalem-est.

Plusieurs pays arabes, y compris le Qatar, Oman, le Maroc et la Mauritanie ont annoncé qu'ils comptent renouer sous certaines formes des relations diplomatiques avec Israël une fois le gel de la colonisation effectué.

Un autre geste qui pourrait grandement profiter à Israël serait que les pays arabes: autoriser les vols commerciaux israéliens à utiliser leurs espaces aériens respectifs. A présent, ces vols en provenance d'Asie et d'Afrique doivent éffectuer des détours pour contourner les pays arabes, qui interdisent aux avions israéliens d'emprunter leurs espaces aériens.

L'Arabie saoudite affirme enfin qu'elle ne normalisera pas ses relations avec l'Etat hébreu tant qu'Israël ne se retirera pas de tous les territoires qu'il occupe depuis la guerre de 1967.

Quelque 250.000 Israéliens vivent actuellement dans des colonies construites en Cisjordanie.
 

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