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L’épidémie de choléra fait des ravages à Haïti dans une population désemparée

Photo: Haïti en marcheApparu dans les villes au bord du fleuve Artibonite, le choléra s'est propagé aux villages des montagnes et gagne les bidonvilles de la capitale Port-au-Prince. L’épidémie fait des ravages, plus de 1000 morts, dix mois à peine après le séisme fait plus de 250 000 personnes.

L’ONG « Médecins sans frontières » est débordée par l’afflux de patients contaminés, accueillis sans interruption en urgence sous des tentes. «Nous faisons face à une épidémie: on ne peut pas se fixer un maximum de patients à accueillir. Notre travail est de fournir des soins à la communauté», déclare Raoul Planchet, médecin haïtien, cité par un correspondant de presse.

Démunie de structures de santé et encore en ruine malgré l’aide qui était supposée lui parvenir après le séisme, l’ile sombre dans le chaos, selon de nombreux médias. La population désemparée s’en prend aux membres de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah), accusés d’avoir semé la bactérie et contaminé les habitants.

Deux personnes sont mortes par balle après des affrontements avec les casques bleus dans la deuxième ville du pays, Cap-Haïtien. Les équipes médicales sont quasiment immobilisées par ces troubles et n’arrivent pas à atteindre les zones isolées où le choléra fait de plus en plus de victimes.

En ville, les malades se terrent devant ce climat de violence et tardent à se rendre dans les centres de soins. Scènes d’horreur diffusées par de nombreuses chaînes de télévision : des cadavres jonchent les rues. Haïti vit un deuxième cauchemar sous les yeux du reste du monde.

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