Nouvelle journée sanglante en Irak : 22 morts dans un café
L’Irak n’en finit pas de vivre l’horreur des attentats à répétition aux bilans effroyables. Cette fois la bombe n’a pas explosé au milieu d’une chaîne de conscrits ou de candidats au job de policier, mais au cœur d’un café fréquenté par des Kurdes chiites.
L’attentat suicide perpétré vendredi 29 octobre dans la ville de Balad Ruz au nord-est de Bagdad a fait 22 morts. Deux kamikazes seraient impliqués dans cette opération, selon le responsable de la sécurité, rapporte l’agence Reuters.
La scène politique irakienne est par ailleurs le théâtre de rivalités entre différentes factions qui n’arrivent pas à trouver un terrain d’entente huit mois après des élections qui n'ont pas permis de dégager une majorité.
Les américains qui ont levé le camp sans jamais trouver les armes de destruction massives (ADM) qu’ils étaient venus chercher, laissent un pays exsangue, déchiré, miné par la violence, alors que sont dévoilées les bavures et exactions commises sur les prisonniers irakiens.
La démocratie qu’ils étaient supposés instaurer dans le pays, après la chute de Saddam Hussein, avec un « effet domino » dans la région, s’est transformée en un grand bain de sang pour les populations civiles. Al-Qaïda est la seule à avoir tiré profit de cet enfer, y trouvant l’opportunité de renforcer ses hordes de terroristes en recrutant à tour de bras.