Des chercheurs américains découvrent un nouveau moyen de lutter contre l'obésité
La suppression d'un récepteur cellulaire de la protéine ghréline pourrait permettre aux souris de brûler davantage de graisses et de réduire leur poids, ce qui pourrait ouvrir une nouvelle voie dans la lutte contre l'obésité, selon une étude publiée lundi par le HealthDay News.
Cette nouvelle découverte suggère que la ghréline pourrait ne pas être aussi essentielle pour la dépense d'énergie que son récepteur cellulaire, baptisé récepteur secrétagogue de l'hormone de croissance (GHS-R), selon cette étude menée par les chercheurs du Baylor College of Medicine à Houston.
Cela signifie que le GHS-R pourrait être une meilleure cible pour le traitement de l'obésité chez les humains, estiment les chercheurs.
Le rôle de la protéine ghréline dans l'appétit et le bilan énergétique a été découvert en 1999.
Au cours de cette étude, les chercheurs ont découvert qu' éliminer la GHS-R des cellules somatiques des souris évitait l' obésité en diminuant les tissus de ce qu'on appelle les "graisses blanches" et en activant ceux des "graisses brunes", augmentant en conséquence la production de chaleur en brûlant des graisses.
Ces conclusions "montrent la complexité de la ghréline et de son système de signalement, et suggère l'existence de régulateurs non-identifiés assurant la médiation de la ghréline et/ou de la GHS-R", commente Yuxiang Sun, directeur de cette étude, cité par le reportage.