L’élue d’opposition a terminé la session du conseil municipal encadrée par trois policiers, mais n’a pas été expulsée comme l’aurait souhaité le maire d’Orange, Jacques Bompard. (Capture d’écran vidéo)

“Virez-moi la !”

Les sordides méthodes de l’extrême-droite, même quand elle essaie de se couvrir de maquillage républicain, finissent toujours par resurgir. 

Il y a une quinzaine de jours, Jacques Bompard - élu en 1995 maire d’Orange, dans le Vaucluse, sous l’étiquette Front National (mais il n’en est plus membre depuis 2005) - a tenté de faire expulser par la force une élue de l’opposition. 

Anne-Marie Hautant, conseillère municipale du Parti Occitan, a été agressée verbalement à plusieurs reprises par le maire (“virez-moi la”, “qu’elle dégage”, “fermez-la”,...), avant d’être encadrée par des policiers, qui n’ont pu la “virer” manu militari, comme l’aurait souhaité Jacques Bompard. 

Le son et l’image sont de mauvaise qualité, mais la vidéo ci-dessous témoigne bien du climat hostile et agressif que faisait régner le maire ce jour-là dans la salle du conseil municipal. 

Quelques jours plus tard, comme si la violence verbale et psychologique déjà imposée n’avait pas suffi, Jacques Bompard a passé un cran, ajoutant l’intimidation et la menace physique. 

Interrogé sur l’incident, et sur sa décision de faire intervenir la police, il a ainsi déclaré : “Que vouliez-vous que je fasse? Que je sorte mon Colt 45 pour lui mettre une balle dans la tête ?”

Une certaine conception de la liberté, en somme...

 

 

Voir ici la vidéo mise en ligne par le Parti Occitan :