Sur la côte méditerranéenne (Photo: DR)

Premiers tests d'un système d'alerte rapide aux tsunamis en Méditerranée

Le premier test du Système d'alerte rapide aux tsunamis dans l'Atlantique du Nord-est, la Méditerranée et les mers adjacentes (NEAMTWS) se déroulera le 10 août prochain, a annoncé mercredi l'UNESCO.
L'objectif du test est "d'évaluer le bon fonctionnement des flux de communication entre les centres régionaux, les centres nationaux et les points focaux (du système)", a indiqué la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l'UNESCO, qui coordonne le système d'alerte.
Trente et un Etats membres du du Groupe intergouvernemental de coordination du Système d'alerte rapide aux tsunamis et de mitigation dans l'Atlantique du nord-est, la Méditerranée et les mers adjacentes (GIC/NEAMTWS) participeront à cet exercice qui prendra la forme d'un message envoyé, par voie électronique, par fax et via le Système mondial de télécommunications (SMT), par l'Observatoire et l'institut de recherche sismique d'Istanbul ( KOERI, en Turquie) à tous les centres nationaux et les points focaux d'alerte aux tsunamis de la zone, a précisé l'UNESCO dans un communiqué.
Le test doit également mettre en évidence les éventuelles lacunes dans la diffusion des alertes, afin de garantir la rapidité de transmission des données et la réactivité des centres nationaux et des points focaux dans les pays, qui déterminent l'efficacité de l'ensemble du système d'alerte aux tsunamis.
Le NEAMTWS est l'un des quatre systèmes d'alerte aux tsunamis et d'atténuation de leurs effets qui est coordonné par la COI. Des systèmes similaires existent dans les océans Pacifique, Indien et dans les Caraïbes.
Un exercice d'alerte de plus grande ampleur, s'appuyant sur le scénario d'un tsunami survenu dans la région et impliquant également les médias, sera conduit dans le courant de l'année 2012, conclut le communiqué.
Le GIC/NEAMTWS a été créé en 2005, après le séisme du 26 décembre 2004 qui avait provoqué un tsunami faisant près de 220. 000 morts. Créés sous l'égide de la COI, les GIC aident les Etats membres à mettre en place des systèmes d'alerte aux tsunamis.