Affaire Maëlys : le suspect incarcéré reconnait que la fillette est montée dans sa voiture
Par nicolas éthèvePublié le
Une semaine après la disparition de la petite Maëlys en plein mariage, à Pont-de Beauvoisin (Isère), les rebondissements se multiplient ces dernières heures, alors que les battues des forces de l’ordre et des volontaires n’ont toujours rien donné. L'enquête, elle, avance : le suspect a été placé en détention provisoire.
L’un des deux suspects placés en garde à vue puis relâchés a finalement été interpellé ce dimanche dimanche matin et placé en garde à vue après que les analyses scientifiques aient révélées la présence d’ADN sur le tableau de bord de la voiture du principal suspect.
Confronté à ce nouvel élément de l’enquête que la mère du prévenu relativise en affirmant que cette « infine » trace d’ADN a pu se retrouver dans le véhicule après que son fils et Maëlys aient joué dans la salle de mariage où ils avaient échangé, le suspect âgé de 34 ans a dévoilé un nouvel épisode, a annoncé son avocat : la petite fille âgée de 9 ans serait monté à bord du véhicule, ainsi qu’un autre enfant, en l’occurrence « sur la banquette arrière » pour « voir si ses chiens étaient dans le coffre ».
Les dénégations du suspect
Le prévenu nie cependant toujours être responsable de la disparition Maëlys, mais il ne convainc pas les juges d’instruction en charge de l’affaire : le parquet a mis en examen le trentenaire pour "arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire de mineur de 15 ans" et a décidé de le placer en détention provisoire.
Vivant chez ses parents petits boulots et d’intérim, actuellement en arrêt maladie, le suspect avait a attiré l’attention des enquêteurs parce qu’il avait quitté la soirée à une heure pouvant correspondre à la disparition de Maëlys. Il était ensuite revenu expliquant avoir du partir ce changer suite à une tache de vin. Il avait également nettoyé sa voiture après le mariage expliquant vouloir vendre son Audi A3 à un acheteur, et présentait des griffures sur son corps, griffures qu’il se serait faites en jardinant.