La porte-parole de la France grise a naturellement saisi la perche tendue par Gérard Longuet... (DR)

Nouveau délire de haine de l’extrême droite française à propos de l’Algérie

La patronne du Front National, Marine Le Pen, ajoute naturellement son grain de sel dans l’affaire du « bras d’honneur » de l’ancien ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy. Elle se réjouit de ce geste répugnant et en profite pour attiser les feux de la haine en déblatérant sur le thème de la réconciliation Algéro-française.

Le geste de Gérard Longuet en réaction à la question de la reconnaissance des crimes coloniaux a ainsi « fait plaisir » à Marine Le Pen qui y voit «enfin un peu de franchise et de spontanéité dans la vie politique».

Lors d'une interview sur BFMTV, Le Pen a reproché au président François Hollande d'avoir reconnu la répression de la manifestation du 17 octobre 1961.

«A partir du moment où M. Hollande mettait un genou à terre devant l'Algérie, l'Algérie avec M. Bouteflika à sa tête, exigerait qu'il se mette à plat ventre», a-t-elle déclaré.

La France grise…

Le président français «a reconnu des centaines et des centaines de morts alors que tout ça... s'est révélé absolument bidon», a-t-elle affirmé.

«L'Algérie aujourd'hui exige que François Hollande se mette à plat ventre et qu'il fasse le mea culpa du méchant colonisateur», a ajouté Marine Le Pen, estimant qu’Alger présentera à Paris «l'addition financière parce que derrière cela il y a, dans l'esprit de M. Bouteflika, des histoires de gros sous».

Les mots, les images et les raccourcis haineux de Marine Le Pen parlent en fait à la jeunesse française avec l’objectif évident de diviser, d’exacerber les tensions. La patronne du Front National a saisi la perche tendue par le sinistre Longuet pour piocher dans les poubelles de l’histoire de quoi nourrir ses thèses. Pratique habituelle de la France grise.