Vidéo : Carole Delga ou "l’accent du sud" aux régionales 2015 en Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées

Entre héritage des actuelles majorités régionales en LRMP (Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées) et prospectives vers l’avenir de cette future grande région, la candidate Carole Delga (PS) était hier soir à Frontignan pour présenter sa liste héraultaise et tout l’esprit de son programme.

Elle avait « hâte » d’entrer dans cette séquence de la présentation des programmes. Elle l’a dit hier soir à Frontignan où elle a tenu meeting dans une Salle de l’Aire comble après avoir déjà rendu une première visite sur le bassin de Thau le 15 octobre dernier.

Elue pour la première fois en 2008, d’abord comme maire de sa commune de Martres-Tolosane, puis comme vice-présidente de la région Midi-Pyrénées et député de Haute-Garonne, Carole Delga a aussi été secrétaire d’Etat au gouvernement Valls, avant de démissionner de cette fonction pour déployer sa campagne aux élections régionales 2015. Avec son « accent » revendiqué du « midi », elle a présenté les grandes lignes de son projet pour la future grande région qui, plus grande que l’Irlande, rassemblera le territoire de la « langue d’Oc ». Cette « fusion des régions », « c’est une chance extraordinaire » et « c’est nous qui l’avons faite », souligna Pierre Bouldoire, le maire de Frontignan hôte de ce meeting, lors de son discours d’ouverture.

Ensuite, Virginie Rozière tête de liste départementale de cette candidature PS-PRG-MRC soutenue par Génération Ecologie, autre nouvelle du soir, rappellera le travail accompli successivement par Georges Frêche, Christian Bourquin et Damien Alary afin de développer le Languedoc-Roussillon, comme l’illustre dans le seul domaine de l’éducation, la construction de 10 nouveaux lycées et la rénovation de 70 autres ou encore l’Ordi gratuit. Carole Delga a ensuite pris la parole pour expliquer que tout le programme de la liste « Notre Sud » qu’elle conduit pour une région « forte, créative et solidaire » selon son slogan de campagne, repose sur ces deux axes : « l’excellence » et la « proximité ». Et ce, pans après pans, de l’éducation, à l’économie, en passant par le social, la culture, le tourisme ou encore les transports, avec, en l’espèce, le développement du ferroviaire, dans lequel s’inscrit le projet présenté avant le meeting d’une nouvelle gare à Frontignan qui, c’est promis, bénéficiera d’une carte unique TER, Tram, Métro, Bus, pour tous les usagers de la grande région. Les LGV en plus, il les faudra pour aussi rapprocher Montpellier Toulouse et Bordeaux des autres capitales nationales et internationales. Regardez cet extrait vidéo du meeting de Carole Delga :

Promettant dans le même élan de soutenir et de cultiver « la richesse de chaque territoire » dans le sens de « l’intérêt général » pour le confortement des filières existantes, telles que celle du Port de Sète – Frontignan, et le développement des nouvelles filières économiques qui ne seront pas de trop pour contrecarrer le chômage endémique causé par un héliotropisme propre au sud de la France, Carole Delga qui se présente aussi sur ses valeurs, a également adressé quelques messages fermes au sujet des autres candidats en lice.

A Louis Alliot et à ses potentiels électeurs, elle rappelle par exemple que le candidat FN a déclaré à France 3 ne pas vouloir siéger au conseil régional s’il n’était pas élu Président de la Région, ce qui témoigne de son niveau de « respect » pour la République. « Mesurons », lance-t-elle en affirmant aussi, face à certains « caporalismes de la pensée », que « les partis sont indispensables à la vie démocratique ». A ses côtés, Kleber Mesquida, le président du Département de l’Hérault, en dernière position sur la liste héraultaise pour « Notre Sud ». « C’est celui qui au rugby pousse le pack », avait déclaré en conférence de presse Carole Delga, celui-ci s’amusant de la chose (« je suis un apprenti ») avant d’expliquer plus sérieusement le pourquoi du comment de cette candidature symbolique parce qu’en position non-éligible : « Aujourd’hui, nous avons d’excellents rapports entre la Région et le Département, je veux que cela continue comme ça, en osmose, parce que c’est la loi de la politique, si demain c’est autrement, ce sera beaucoup plus compliqué pour les habitants de notre territoire ».