Tour de France: Rémy Di Grégorio (Cofidis) s'explique devant les enquêteurs

Arrêté et placé en garde à vue mardi 10 juillet pour de forts soupçons de dopage, le jeune coureur marseillais français Rémy Di Grégorio de l'équipe Cofidis s'explique toujours devant les enquêteurs.

Le coureur avait été immédiatement suspendu par son équipe. Il avait été arrêté à son hôtel, lors de la première journée de repos de la course, alors qu'il recevait un colis jugé suspect par les enquêteurs. Rémy Di Grégorio était sur écoute depuis près d'une année, selon plusieurs sources.

Le dossier instruit par une juge d’instruction du pôle santé de Marseille, Annaïck Le Goff, «a été ouvert l’an dernier», a-t-on précisé. Il concerne «une présomption de dopage» et «connaît une actualité ces jours-ci».

Deux autres hommes ont également été placés en garde à vue pour cette même affaire, a-t-on appris auprès du procureur de Marseille. L’un d’eux a été interpellé à Bourg-en-Bresse, comme le coureur, et l’autre à Marseille.

«L'une des personnes mises en cause transportait dans son véhicule des produits dont la nature exacte reste à déterminer», a précisé le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest

Un travail significatif contre le dopage

L’enquête est menée par les gendarmes de la section de recherche de Marseille et de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP).

La direction du Tour a estimé que cette affaire était significative du travail entrepris pour lutter contre le dopage.

« Cela veut dire très clairement que les instances du monde du sport, UCI (Union cycliste internationale) et AFLD (Agence française de lutte contre le dopage), et les autorités de santé publique, ne baissent pas les bras, ne relâchent pas leurs efforts », a déclaré Christian Prudhomme.

« Ceux qui trichent se font prendre tôt ou tard, chacun doit bien le comprendre et ça nous va très bien », a conclu le directeur du Tour.