L’espoir ténu d’une trêve en Syrie
Par N.TPublié le
Alep, ville martyre du nord de la Syrie de 30 000 habitants, sous un déluge de feu depuis quatre ans, déchirée par des combats ravageurs entre les forces du régime d’Assad, à l’ouest, et les groupes armés qui lui sont hostiles, à l’est, connaît une trêve depuis le 12 septembre.
Un cessez-le-feu a été laborieusement négocié par Washington et Moscou pour enfin parvenir à un accord, le 10 septembre, qui s’applique à l’ensemble du territoire. La trêve concerne l’armée syrienne et les groupes armés étiquetés «rebelles» par la presse occidentale et soutenus par les États-Unis, qui combattent le régime de Bachar Al-Assad. Sont exclus de ce cessez-le-feu, les troupes de «l’État islamique» et celles de Jabhat Fateh al-Cham, l’ex-Front al-Nosra anciennement lié à al-Qaida.
«C’est globalement calme sur tous les fronts, surtout dans les régions de Damas, d’Alep et d’Idleb, hormis quelques roquettes tirées dans le Sud juste après le début de la trêve», a reconnu Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), cité par l’AFP. Selon cette même organisation, la guerre, qui fait rage depuis cinq ans en Syrie, a fait plus de 300 000 morts et des centaines de millions de déplacés.