Les partenaires de cette opération ont présenté leur projet dans cette vidéo où l’on voit également de très belles images de diables de mer, ce spécimen qui contrairement à ce que pourrait laisser penser son allure évanescente, peut atteindre 5 mètres d’envergure et peser jusqu’à 1,5 tonnes. (© Ailerons)

Vidéos : l’observation des diables de mer et des espèces de la Méditerranée en mode drones avec Ailerons !

Ailerons, DAD, WIPSEA et Médiaterranée vous invitent à participer à la grande aventure ‪#‎Wings4Sea dédiée à l’observation par drones des Diables de Mer et autres espèces de Méditerranée !

Des drones vont bientôt survoler la Méditerranée pour améliorer la connaissance de sa population de diables de mer et, par la même occasion, celle des autres espèces marines de notre Mare Nostrum, y compris celles des requins !

L’association Ailerons qui "œuvre pour l'amélioration des connaissances et la protection des raies et des requins de Méditerranée" s’est associée avec DAD (Drones Application et Développement) et WIPSEA afin de lancer l’action ‪#‎Wings4Sea pour laquelle une opération de crowfunding a également été lancée avec ses lots de contre-partie pour les co-financeurs participatifs de cette expérience inédite !

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Les partenaires de cette opération ont présenté leur projet dans cette vidéo où l’on voit également de très belles images de diables de mer, ce spécimen qui contrairement à ce que pourrait laisser penser son allure évanescente, peut atteindre 5 mètres d’envergure et peser jusqu’à 1,5 tonnes :

"Innovant en Méditerranée, le projet a déjà été testé en Australie et à Mayotte pour l’étude de ces tortues avec une efficience, donc cette opération est vouée à la réussite, explique Matthieu Lapinski, président d’Ailerons, pour Médiaterranée. Il est très difficile d’étudier le diable de mer a partir d'un bâteau".

Voir la dernière vidéo de l’observation d'un diable de mer méditerranéen au large des côtes de Saint-Cyprien : 

"Grâce aux drones de DAD, nous allons pouvoir obtenir des centaines de milliers d’images qui seront informatiquement analysées par le logiciel de WIPSEA, poursuit Matthieu Lapinski pour Médiaterranée. Dès la première année, nous aurons une première idée de la population des diables de mer et des autres espèces marines avec les organismes scientifiques associés à notre démarche et en deux ou trois ans, nous pourrons voir comment ces espèces que nous savons en danger d’extinction, évoluent."

Ecosystème

Concernant les diables de mer, l’opération scientifique sera dirigée par le Dr Lydie Couturier, spécialiste mondiale des grandes raies pélagiques. Ces données seront ensuite partagées avec toute la communauté scientifique via les plateformes nationales de regroupement des données comme l’Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN) gérée par le Museum National d’Histoire Naturel (MNHN).

L’opération débutera à l’automne 2016 et se concentrera sur l’étude du sanctuaire marin Pelagos créé sur 87 500 km² en accord avec l’Italie, Monaco et la France pour protéger les mammifères marins qui le fréquentent, notamment les rorquals communs, les baleines à bec, les globicéphales, les cachalots, les dauphins, et bien sûr, les diables de mer.

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Un documentaire vidéo sera également réalisé tout au long de cette grande aventure qui sera également à suivre sur Médiaterranée ! Pour conclure, voici une autre observation onirique d’une petite raie aigle filmée début août par le photographe sous-marin Pierre Claudé en Corse du Sud !