Le vote des étrangers en France : un serpent de mer aux relents xénophobes
Par N.TPublié le
Un pas en avant, deux pas en arrière... Le président François Hollande veut apparemment faire faux bond au candidat qui martela un jour de campagne : "j'accorderai le droit de vote aux élections locales aux étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans".
Le chef de l'Etat prête l'oreille à une partie de sa famille politique qui souhaite remettre cette question aux calendes grecques au motif qu'il n'y a pas urgence, que la mesure divise profondément les Français, qu'elle risque de souder dangereusement la droite a son extrême...
Sentant venir ce vent mauvais, 77 parlementaires socialistes rappellent en revanche avec raison que le droit de vote des étrangers aux élections locales enrichit la citoyenneté, lui donne un nouvel élan, éloigne le risque toujours latent de repli communautaire, conforte la République...
Un discours de bon sens en réponse à une construction d'arguments spécieux. C'est la voix de la France qui avance face à celle qui recule en entretenant un serpent de mer aux relents xénophobes.