La police de Bouteflika se déchaîne avec sauvagerie à Tizi-Ouzou
Par N.TPublié le
Terrible scène de lynchage de jeunes manifestants à Tizi- Ouzou par des meutes de policiers en civil et en uniforme, lundi 21 août, au lendemain de la commémoration du 20 avril, en l’honneur du Printemps Berbère.
Des photos et vidéos bouleversantes postées sur les réseaux sociaux témoignent de la répression sauvage qui inaugure le 4ème mandat de Bouteflika. Le clan veut à l’évidence donner d’ores et déjà un ton de fermeté en prévision de la vague de contestation qui ne saurait tarder suite au hold-up électoral réalisé avec la complicité des milieux les plus rétrogrades de la société algérienne et de ceux qui tirent honteusement profit de l’économie de bazar instaurée sous le règne d’Abdelaziz Bouteflika.
Le pouvoir se déchaîne sans surprise sur la Kabylie, région frondeuse, véritable poudrière, de peur que le feu qui y couve ne se propage au reste du pays. La Kabylie qui reste par ailleurs cruellement abandonnée face à la force de frappe du terrorisme islamiste toujours intact. L’incroyable assassinat samedi 19 avril de 11 soldats dans la commune d’Iboudrarène (Tizi-Ouzou) témoigne d’un relâchement sur le terrain des unités de l’ANP pourtant présentes en force dans les maquis et qui ont jusque-là réussi à contenir le déploiement de la bête immonde.
Le 4ème mandat de Bouteflika s’annonce également sous le signe de la censure en privant d’emblée d’annonces publiques les journaux qui ont osé avoir une ligne éditoriale indépendante de celle imposée par le clan présidentiel.
La « stabilité » prônée par le staff de campagne de Bouteflika se révèle être finalement un dispositif de guerre contre la société civile. Tandis que la police s’acharne sauvagement sur les manifestants de Tizi, les chiens ont été lâchés aux trousses des membres fondateurs du mouvement Barakat, odieusement stigmatisés…