Turquie: attentat-suicide à l’aéroport d’Istambul, au moins 42 morts (actualisé)
Par N.TPublié le
Deux violentes explosions suivies de coups de feu ont été entendues vers 22 heures heure locale (21 heures heure de Paris) au terminal des vols étrangers de l'aéroport international Atatürk d'Istanbul, le plus grand de Turquie et l'un des aéroports les plus fréquentés du monde, selon des sources concordantes.
Selon le ministre turc de la justice, « un terroriste a commencé à tirer avec une kalachnikov puis s'est fait exploser » dans l’enceinte de l’aéroport Atatürk,
Le bilan s’est alourdit dans la nuit, les autorités indiquent qu’il y a au moins 42 personnes et près de 238 blessés.
Selon premier ministre turc, Binali Yildirim, les assaillants seraient arrivés en taxi à l’aéroport. Les premiers éléments de l’enquête font état de trois individus, dont ni l’identité ni la nationalité n’ont été communiquées.
« Il tirait sur n’importe quelle personne qui se trouvait sur son chemin. Il était entièrement habillé de noir. Son visage n’était pas masqué. J’étais à 50 mètres de lui », raconte un voyageur sud-africain qui attendait de rejoindre Le Cap, cité par l’agence Reuters
« Nous nous sommes réfugiés derrière un comptoir mais j’étais debout et je l’ai regardé. Deux explosions ont retenti à peu d’intervalle. A ce moment-là, il avait arrêté de tirer. Il s’est retourné et a commencé à avancer vers nous. Il tenait son arme à l’intérieur de sa veste. Il a regardé nerveusement autour de lui pour voir si quelqu’un allait l’arrêter et puis il a descendu l’escalator (…) On a entendu de nouveaux coups de feu puis une autre explosion, et après c’était fini », poursuit-il. Dans le hall des arrivées, les policiers en faction à l’entrée de l’aéroport interviennent. Les assaillants ont alors actionné leur ceinture d’explosifs.
« Il y a eu une énorme explosion, très forte. Le toit s’est effondré. A l’intérieur de l’aéroport, c’est terrible, c’est méconnaissable, les dégâts sont énormes », a décrit un autre voyageur, cité par l’agence Reuters.
A l’heure où ces lignes sont écrites, l’acte n’est pas encore revendiqué.