Languedoc-Roussillon : Cinq auteurs candidats au Prix Méditerranée des Lycées 2012

Lire un bon livre au coin du feu. C'est le plaisir tout simple auquel peuvent s'adonner, en ces temps de vacances scolaires de fin d'année, les nombreux lycéens du Languedoc-Roussillon qui participent au prix Méditerranée des Lycées 2012.

Créé en 1992 par le Centre Méditerranéen de Littérature et le Centre Départemental de Documentation Pédagogique des Pyrénées-Orientales, ce prix, généralisé depuis 2007 à l'ensemble de la région Languedoc-Roussillon, distingue chaque année un auteur francophone.

Au fil des éditions, le nombre de lycées participant à ce concours ne cesse d'augmenter. Cette année, 50 établissements ont pris part à cette aventure littéraire avec 1532 élèves de seconde inscrits. Tous auront la responsabilité de lire cinq livres avant de désigner leur coup de cœur.

Cinq romans pour un coup de coeur

Voici les romans présélectionnés par le jury* dans les catalogues 2010 et 2011 des maisons d'édition. Il s'agit, pour commencer, du premier « autoroman » de Chabname Zariâb qui dans « Le pianiste Afghan » (Éditions de l'Aube), nous raconte, entre réalité et fiction, son enfance de Kaboul, où elle est née en 1982, avant de rejoindre la France, terre d’accueil pour la petite fille d'alors, accompagnée de sa mère et de sa sœur aînée.

Dans le second roman, « Reine de Nuit » (Éditions Grasset), Stéphane Corvisier campe une prof' de littérature qui se sent inutile face à ses étudiants de la Sorbonne, malheureusement peu enclins à goûter les beautés de la poésie, tandis que tout dans sa vie personnelle semble tendancieusement voué à l'échec.

Le troisième ouvrage s'intitule « Ma petite Française »
(Éditions du Seuil) de Bernard Thomasson, le rédacteur en chef adjoint à France Info, qui signe-là son premier roman et met en scène l'histoire d'amour naissante dans le cadre chargé d'histoire de Berlin, entre une prof' d'université et un journaliste. Tous deux se retrouvent dans la capitale allemande sur les traces du passé et, finalement, de leur avenir.

Vient ensuite « Nos cheveux blanchiront avec nos yeux » (Alma Éditeur) de Thomas Vinau qui conte les pérégrinations du jeune Walter, parti loin de son amour enceinte avant de finalement revenir à l'essentiel pour la retrouver.

Et enfin, « Myrihandes, le secret des âmes sœurs » (Éditions Au Diable Vauvert), un roman d’aventures fantastiques tout droit sorties de la tête de Guilhem Meric, un écrivain né à Sète en 1971.

Pas de doute... Pour les lycéens inscrits au Prix Méditerranée 2012, le Père Noël, grand amoureux des livres, est passé en avance, cette année encore dans les lycées du Languedoc-Roussillon. A la grande satisfaction de la Région qui, à travers ce Prix Méditerranée des Lycées, peut se prévaloir de sensibiliser intelligemment les élèves à l'univers du livre.

N.E

(*). Le comité de lecture est composé de deux membres de l’administration régionale, deux membres du Centre Méditerranéen de Littérature, un membre du Rectorat, un membre du Centre Régional de Documentation Pédagogique, un membre de Languedoc-Roussillon Livre et Lecture et deux grands lecteurs. Chaque membre dispose d’une voix et participe, après lecture des ouvrages présélectionnés, à une réunion de sélection des cinq romans retenus. Ce comité veille aussi à proposer des ouvrages variés par les thèmes abordés et les styles d’écriture. Ces ouvrages sont choisis parmi les premiers ou deuxièmes romans écrits dans l’année précédant le Prix par des auteurs francophones. Parmi les cinq ouvrages retenus, un au moins doit être publié par un éditeur en région. Il s'agit en l’occurrence, pour le Prix Méditerranée des Lycées 2012, de la maison gardoise du Diable Vauvert, dirigée par Marion Mazauric.