L’assassinat à Paris de Mireille Knoll : le dérapage honteux du CRIF
Par N.TPublié le
« Le Crif fait de la politique et moi, j'ouvre mon cœur »… Les paroles dignes d’un des deux fils de Mireille Knoll, l’octogénaire assassinée à Paris, constituent une réponse cinglante aux propos du président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), refusant la présence des représentants de la France Insoumise (FI) à la marche blanche qui exprime l'indignation des citoyens de toute origine et de toute confession.
« Nous appelons tout le monde, je dis bien tout le monde, sans exception » à participer à la marche, a insisté le fils de la victime sur BFMTV et RMC.
Le dirigeant du CRIF avait appelé Jean-Luc Mélenchon et l'extrême gauche à « éclaircir leur position en ce qui concerne le boycott d'Israël, la haine d'Israël qui est véhiculée dans notre pays ».
Un amalgame des plus odieux qui consiste à qualifier d’antisémite toute voix qui s’élève pour dénoncer l’occupation israélienne en Palestine, la politique d’apartheid et le blocus criminel de la bande de Gaza.
Une exploitation politicienne honteuse et répugnante de ce crime épouvantable sur une personne âgée sans défense.