Le ministère algérien des AE... (DR)

L’après dérapage : François Hollande exprime ses "regrets"

François Hollande « exprime ses sincères regrets pour l'interprétation qui est faite de ses propos » sur l'Algérie et « en fera directement part » au président algérien Abdelaziz Bouteflika, selon un communiqué de l'Elysée publié dimanche 22 décembre.

Selon le communiqué, « les quelques mots prononcés lundi par le président de la République dans le cadre du 70e anniversaire du CRIF, concernant un déplacement de Manuel Valls en Algérie, font l'objet d'une polémique sans fondement ». « Chacun connaît les sentiments d'amitié que François Hollande porte à l'Algérie et le grand respect qu'il a pour son peuple, comme l'ont prouvé la visite d'Etat qu'il a effectuée en décembre dernier et les discours qu'il a prononcés », poursuit la présidence de la République Française.

La « nausée… »

En France, plusieurs responsables politiques de l'opposition avaient condamné les propos de M. Hollande. « Je regrette le dernier dérapage verbal du président de la République. Sur un thème aussi important que la relation de la France avec l'Algérie, l'exigence de la fonction présidentielle n'autorise pas une formule aussi déplacée », a réagi sur Twitter le président de l'UMP Jean-François Copé.

L'ex-ministre UMP Valérie Pécresse a trouvé les propos de François Hollande « particulièrement maladroits ». « Surtout, ce n'est pas digne d'un président de la République », a-t-elle déclaré sur TF1. Geoffroy Didier, un responsable du parti de droite UMP, a qualifié d'« indigne » et d'« ironie fétide » la boutade de François Hollande et a estimé que le chef d'Etat devait « présenter ses excuses au peuple algérien ».

Sur Twitter, Jean-Luc Mélenchon, le président du Front de gauche, a estimé que « l'ivresse communautariste du dîner a grisé Hollande. Mais c'est nous qui avons la nausée ».

A lire !

- Le dérapage incontrôlé de François Hollande