Lundi 27 novembre, quatrième jour d’une trêve qui aura d’abord permis aux survivants Gazaouis de respirer, de bouger, de recevoir de l’aide, de s’éclairer, de communiquer, et, pour certains d’entre eux, d’oser un retour sur les décombres de leurs maisons, de leur quartiers, après deux mois de bombardements ininterrompus.
Une trêve de quatre jours est entrée en vigueur au matin du vendredi 24 novembre dans la guerre qui dévaste Gaza permettant l’arrivée de convois humanitaires ainsi que la sortie de quelques prisonniers palestiniens des geôles israéliennes en échange de dizaines d'otages retenus par le Hamas.
L’accord de trêve de quatre jours à Gaza et la libération de dizaines d'otages détenus par le Hamas et de Palestiniens emprisonnés par Israël connait un retard de dernière minute. Netanyahu reste sur le pied de guerre et se tient à prêt à ouvrir à nouveau le feu dès la fin de la trêve.
De hauts responsables du Hamas ont déclaré mardi qu'un accord pourrait être conclu prochainement. Des otages seraient libérés en échange de prisonniers palestiniens qui peuplent les geôles israéliennes. Il est aussi question d’un cessez-le-feu temporaire à Gaza et de l'arrivée d'une aide humanitaire accrue. Le Qatar sert de médiateur avec le Hamas dans des pourparlers avec Israël et les États-Unis.
Gaza agonise… l'aide humanitaire a été interrompue et les communications ont été coupées, aucune infrastructure ne fonctionne faute d’électricité et de carburant, tandis que l’armée israélienne poursuit la traque des habitants avec l’objectif de les isoler sur une seule portion du territoire. La population est désormais confrontée à une grave menace de famine, dénonce l'ONU.
Après 39 jours de guerre et une série de tentatives avortées, les quinze membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont finalement trouvé un compromis mercredi 15 novembre en votant une résolution, avec 12 voix pour, trois abstentions, appelant à des « trêves et des couloirs humanitaires étendus et urgents pendant un nombre de jours suffisants » dans la bande de Gaza.
Le procès de Gérard Gallas, un ancien policier âgé de 50 ans devenu marchand de sommeil, a eu lieu à Marseille cette semaine. Le procureur a requis une peine de quatre ans de prison ferme à son encontre avec mandat de dépôt, ainsi qu'une amende de 75 000 euros et la confiscation de deux immeubles et d’une assurance-vie de 220 000 euros.
L’armée israélienne ordonne par tracts aux civils palestiniens de quitter certaines parties du sud de Gaza, en vue d’une expansion des opérations dans des zones peuplées de centaines de milliers de personnes qui ont déjà obéi aux ordres d'évacuation et sont réfugiées dans des abris gérés par l'ONU. Les soldats poursuivent à l’évidence les réfugiés afin d’éliminer un maximum de civils dans une pure logique de génocide.
La déclaration d'un ministre israélien selon laquelle une bombe nucléaire pourrait être une option dans le conflit entre Israël et le Hamas a été vivement condamnée par la Chine, l'Iran et de nombreux pays arabes. Ces pays ont qualifié cette menace de dangereuse pour la stabilité mondiale.
Alors que l'ouverture d'une conférence des Nations Unies visant à établir une zone dénucléarisée au Moyen-Orient était prévue pour lundi, de nombreux ambassadeurs ont critiqué les propos du ministre israélien du Patrimoine, Amihai Eliyahu.
Des interpellations ont eu lieu lundi matin dans le cadre de l'enquête sur la mort de Fayed, un garçon de 10 ans tué par balle le 21 août dernier lors d'une fusillade entre trafiquants de drogue.