PROGRAMMATION CULTURELLE DU MUCEM DU MERCREDI 12 AU LUNDI 17 FÉVRIER 2014

Comme un prélude au temps fort « Alger-Marseille, allers et retours » qui se déroulera du mercredi 19 au dimanche 23 février, la programmation du MuCEM tourne son regard vers l'Algérie à l'occasion de la rencontre-débat « Orangina, une épopée algérienne » et du cycle « Alger en cinémas » révélateur du dynamisme et de la pluralité de la scène actuelle. La séance cinéma jeune public est elle aussi concernée puisque l'intrigue de Cartouches gauloises de Mehdi Charef se situe pendant le dernier printemps de la guerre d'Algérie...

Côté spectacle, le MuCEM accueille Oriental Mood, le projet musical d'Ahmad Compaoré qui construit des passerelles entre musique savante et populaire et fait entendre l'une des plus grandes voix du répertoire soufi et sacré de la Haute-Égypte : Cheikh Zein Mahmoud.

>> Vendredi 14 février
« ORIENTAL MOOD » - CONCERT « TRANSMUSICAL » D'AHMAD COMPAORÉ

D'origine égyptienne, le batteur et compositeur Ahmad Compaoré mène, depuis vingt ans, divers projets mêlant musique improvisée, jazz et fusion, partageant sa créativité entre musique, danse, théâtre et art numérique. C'est dans cette même optique de transversalité qu'il a imaginé Oriental Mood. Adapté aux instruments occidentaux contemporains, le répertoire traditionnel explore ici le champ des musiques actuelles, osant des incursions dans l'improvisation et l'électro-chaâbi. À travers ces nouvelles formes d'expression, Oriental Mood construit des passerelles entre musique savante et populaire, porté par les prouesses vocales de Cheikh Zein Mahmoud.

Avec Aurélien Arnoux (guitare), Guillaume Lys (basse, contrebasse) et Laure Bonomo (violon).

20h30 - Rendez-vous à l'Auditorium

Tarif plein 12 € - réduit 9 €

Soirée proposée dans le cadre du cycle « Entre...croisements ».

Prochain concert vendredi 14 mars avec Guitar Family Connection

>> Samedi 15 février

ALGER EN CINÉMAS - Prélude au Temps fort « Alger-Marseille, allers et retours »

Programmation signée Boudjemâa Karèche qui fait la part belle au dialogue entre les portes flambeaux de la nouvelle génération du cinéma algérien : les réalisateurs Tariq Teguia, Mohamed Lakhdar Tati , Djamil Beloucif...

- Rome, plutôt que vous de Tariq Teguia (France-Algérie, 2006, 1h51, VOSTF)

Ce premier long métrage de Tariq Teguia, plébiscité par la critique, a propulsé le réalisateur comme « la révélation du jeune cinéma algérien » ! Le film dresse le portrait intime et réaliste d'une Algérie en déliquescence, rongée par une guerre civile larvée, à travers les personnages de Zina et Kamel, deux jeunes qui tournent rond.

18h00 - Projection à l'Auditorium

Tarif plein 5 € - réduit 3 €

- Joue à l'ombre de Mohamed Lakhdar Tati (Algérie-France, 2007, 52', VOSTF)

Une vision poétique d'Alger entre passé et présent, entre ombre et lumière, entre la carte postale et le mystère. Joue à l'ombre est le premier film documentaire de Mohamed Lakhdar Tati, c'est aussi le seul commandement que l'on ordonne aux enfants à Alger.

21h00 - Projection à l'Auditorium en présence du réalisateur

Tarif plein 5 € - réduit 3 €

- Suivi de Bîr d'eau, a walkmovie de Djamil Beloucif (Algérie, 2011, 1h17, VOSTF)

Portrait de la rue « Bir d'eau » à Alger (appellation arabisée de la rue « Burdeau ») où un film se fait et se défait sous l'œil d'une caméra utilisée comme un moyen de transport dans les quartiers, comme un personnage qui part à la rencontre des habitants. On y croise ainsi un urbaniste, une équipe de foot, un coiffeur un peu fou...

Projection à l'Auditorium en présence du réalisateur

Tarif plein 5 € - réduit 3 €

>> Dimanche 16 février

CINÉMA EN FAMILLE

Cartouches gauloises de Mehdi Charef (France, 2006, 1h32)

C'est l'histoire d'une double déchirure. Celle vécue par Ali/Mehdi Charef, 11 ans, et son meilleur copain Nico que les terribles événements vont bientôt séparer ; celle d'un pays qui bascule dans la guerre durant le printemps 1962.  C'est une mosaïque de souvenirs que le réalisateur fait revivre avec tact, « les cicatrices de son enfance » comme il les nomme.

15h00 - Projection à l'Auditorium

Pour les enfants à partir de 12 ans accompagnés d'un adulte

Tarif plein 5 € - réduit 3 €

Projection proposée en écho au temps fort « Alger-Marseille, allers et retours »

ALGER EN CINÉMAS - Prélude au Temps fort « Alger-Marseille, allers et retours »

Programmation signée Boudjemâa Karèche qui fait la part belle au dialogue entre les porte flambeaux de la nouvelle génération du cinéma algérien : les cinéastes Hassen Ferhani, Nabil Djedouani, Drifa Mezenner, Nazim Djemaï, le comédien Amal Kateb

- Afric Hotel de Hassen Ferhani et Nabil Djedouani (Algérie, 2010, 54', VOSTF)

La caméra de Hassen Ferhani et Nabil Djedouani nous immerge dans les mondes singuliers et inconnus de Ibrahim, Adam et Ismaël, trois migrants sub-sahariens qui vivent depuis de nombreuses années dans cet hôtel au nom prédestiné.

17h00 - Projection à l'Auditorium en présence de Hassen Ferhani, Nabil Djedouani, Drifa Mezenner, Amal Kateb

Tarif plein 5 € - réduit 3 €

- Suivi de J'ai habité l'absence deux fois de Drifa Mezenner (Algérie, 2011, 23', VOSTF)

La réalisatrice raconte l'histoire de son frère qui a quitté l'Algérie pour l'Angleterre d'où il n'est jamais revenu. À sa manière, elle pose la question « d'un présent ignoré et d'un passé refoulé, de l'absence, de la mémoire, de l'exil intérieur, de ceux qui sont restés ici à attendre »...

Projection à l'Auditorium

Tarif plein 5 € - réduit 3 €

- Suivi de La parade de Taos de Nazim Djemaï (Algérie, 2010, 19', VOSTF)

Taos est une très belle jeune femme. Régulièrement, elle rencontre un homme dans le jardin zoologique d'Alger. Mais un jour il ne vient pas... Le film a été sélectionné au premier Festival Plans d'Angers et au Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand en 2010.

Projection à l'Auditorium

Tarif plein 5 € - réduit 3 €

>> Lundi 17 février

ORANGINA, UNE ÉPOPÉE ALGÉRIENNE : UNE RENCONTRE QUI SECOUE !

Emmanuel Laurentin et ses invités, Didier Nourrisson et Françoise Beton, partent en quête des petites et grandes mythologies des décennies écoulées : aujourd'hui, l'épopée d'Orangina. Car s'intérresser à la marque, c'est suivre pas à pas la transformation historique et économique de l'Algérie depuis la première production en 1936 à Boufarik par le négociant français Léon Beton, jusqu'à l'ouverture d'une nouvelle usine à Blida en 2003...

Didier Nourrisson est chercheur et professeur d'histoire contemporaine ; Françoise Beton est la fille du fondateur de la marque, Jean-Claude Beton. 

Emmanuel Laurentin anime l'émission La Fabrique de l'histoire sur France Culture.

19h00 - Rendez-vous à l'Auditorium

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Rencontre proposée en partenariat avec France Culture et l'INA dans le cadre du cycle « Le Temps des archives ».

Prochain rendez-vous lundi 17 mars sur le thème « Coup d'État militaire en Égypte contre le roi Farouk »