Neknomination: le nouveau jeu d'alcool sur Facebook fait un mort en Grande-Bretagne
Par tatianaPublié le
C'est le 5e décès lié à ce jeu d'alcool. Bradley Eames, âgé de 20 ans a été retrouvé mort quatre jours après avoir relevé son défi "neknomination". Il avait ingurgité deux pintes de Gin dans lequel il avait préalablement fait infuser du thé.
Depuis le début de l'année, le phénomène neknomination prend de l'ampleur sur le réseau social Facebook. Né en Australie, le jeu consiste à poster sur le réseau social une vidéo de soi dans laquelle l'on boit une bonne quantité d'alcool, cul sec, avant de nominer trois autres personnes qui devront relever le défi. Dans la majorité des cas, les nominés s'exécutent dans un délai de 24h et cela forme une chaîne. Le breuvage à consommer va du simple verre d'alcool (whisky, rhum, vin) à des mixtures pour le moins improbable: mélange d'oeuf, de lait, de rhum, de whisky et de jus d'orange. Un mélange pas forcément digéré par l'organisme.
En lisant les commentaires laissés sous les vidéos facebook, il paraît évident que les jeunes sont conscient du danger auxquels ils s'exposent en acceptant ces défits plutôt ridicules mais, fierté oblige, ils décident de le faire...
Depuis le lancement de cette mode en Australie, outre la mort de Bradley révélée aujourd'hui, quatre décès ont été recencés: deux en Irlande, un a Londres et l'autre à Cardiff. Les nominés étaient âgés de 19 à 29 ans. Suite à ces évènements, des pages facebook luttant contre ce phénomène en vogue ont vu le jour, entre autre "Lets ban neknominate".
Pour casser la chaîne, certains jeunes ont décidé de changer la donne. Lors de leur nomination, en lieu et place de boire de l'alcool, ils décident de faire un geste envers les démunis. Distribuer des vêtements et de la nourriture: ils ont nommé ce jeu la "smartnomination", en français la nomination intelligente. C'est Julien V, un jeune Bordelais qui est à l'origine de cette nouvelle version.
Mais que fait Facebook face à ce phénomène?
Partant du principe que c'est un réseau social où la liberté d'expression est le maître mot, Facebook n'ose pas se prononcer sur le sujet. Une requête pour la suppression de la page Facebook dédiée aux neknominations avait été formulée par le gouvernement Irlandais. Cette demande n'a pour l'instant pas trouvé gain de cause.