Le président syrien a prié dans la moquée al-Hamad (Xinhua)

Syrie: apparition en public de Bachar al-Assad à l’occasion de l’Aid El Fitr

La télévision syrienne a diffusé dimanche 19 août, jour de l’Aid El Fitr marquant la fin du Ramadan, des images du président syrien priant dans la moquée al-Hamad en compagnie du premier ministre Waël al-Halaqi et du chef du Parlement, Jihad Lahham.

Les civils syriens ont rompu cette année le jeûne dans une atmosphère de deuil, évitant les déplacements pour les visites familiales ou sur les tombes des proches comme de coutume, de peur d’être pris entre deux feux dans des accrochages avec les rebelles.

Les combats se poursuivent à Alep et à Damas avec autant d’intensité que les jours précédents, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, basé à Londres.

Selon un journaliste de l’AFP, des hélicoptères de l’armée on largué des tracts sur des quartiers d’Alep appelant les insurgés à se rendre et demandant aux habitants de ne pas leur apporter de soutien, puis sont revenus quelques heures après pour larguer cette fois des bombes sur les mêmes quartiers.

Les services secrets occidentaux…

L’Armée syrienne libre (ASL, opposition) recevrait désormais des renseignements de la part des services secrets britanniques et allemands, lui permettant de mieux cibler ses attaques, rapportent plusieurs médias.

Selon le Sunday Times notamment, les informations concernant la ville d’Alep, enjeu crucial, sont transmises à l'Armée syrienne libre (ASL) depuis les bases militaires britanniques à Chypre via la Turquie et les Etats-Unis.

L'hebdomadaire allemand Bild am Sonntag rapporte pour sa part que les mouvements des troupes syriennes sont observés depuis un navire allemand qui se trouve au large de la Syrie et les renseignements transmis aux rebelles, via les britanniques et les américains.

les premiers pas de Lakhdar Brahimi…

Le nouveau médiateur désigné par l’ONU en remplacement de Kofi Annan, avance à petits pas. Ses récentes déclarations au sujet du départ éventuel de Bachar al-Assad, question qu’il aurait jugée dans un premier temps "prématurée", ont quelque peu semé la confusion et inquiété les rebelles.

«Il est bien trop tôt pour que je puisse prendre position sur ce sujet. Je n'en sais pas assez sur ce qui se passe», a fini par trancher Lakhdar Brahimi, ancien chef de la diplomatie algérienne. Ce dernier devait par ailleurs être reçu par le président français, François Hollande, lundi 20 août.