Le temps d’un sourire d’enfant dans les rues d’Alep
Par N.TPublié le
Disons-le tout net : Daech, les groupes islamiques étiquetés « rebelles », et les États-Unis, qui soutiennent et arment ces derniers, tirent tous ensemble profit du cessez-le-feu avorté en Syrie.
Tous ont intérêt à ce que le territoire continue à s’embraser dans une guerre de plus en plus épouvantable pour les populations civiles prises au piège.
Les premiers ne désespèrent pas d’abattre le régime de Bachar Al Assad pour consolider l’implantation de « l’État islamique » (EI).
Les États-Unis entendent bien, quant à eux, contrecarrer coûte que coûte la présence russe dans la région. Espoir ténu, la trêve aura duré le temps d’un sourire d’enfant dans les rues d’Alep.
Elle conservera l’empreinte d’un acte abominable : le bombardement d’un convoi humanitaire de l’ONU qui a fait au moins 12 morts. Belle aubaine pour les uns et les autres que le chaos ainsi revenu.
La barbarie a encore triomphé.