L'heure est grave pour le MHSC battu à Rennes (2-1)

L'heure est grave pour le MHSC... Le club montpelliérain dirigé par Louis Nicollin est 16ème au classement de la Ligue 1. Avec seulement 8 points engrangés en 9 journées, suite à la nouvelle défaite encaissée ce soir, au stade de Rennes (2-1). Une déconvenue inédite, dans l'enceinte rennaise, depuis 2009...

Côté Montpelliérains, on ne compte plus le nombre de ballons perdus et les actions offenssives avortées. On se souviendra de la belle prestation de Rémy Cabella qui, comme à son habitude, à multiplié les bonnes actions de jeu, tant à l'attaque, qu'à la défense... On se rappellera aussi de la tête franche de Benjamin Stambouli qui a envoyé le ballon maudit de cette soirée se fracasser sur le poteau de Rennes, comme il aurait pu faire trembler les filets de Rennes... Et on gardera surtout en mémoire les traits durcis par la colère des joueurs de Montpellier, au retour vers les vestiaires. Convaincus que la gueulante publique poussée par Jourdren (1) à l'issue du match contre Evian - un coup de colère qui a eu pour seule conséquence sa mise au banc ce soir - va à nouveau faire trembler les murs sur le retour vers Montpellier, mais cette fois-ci puissance 11 au moins !

Comme le dit Médiaterranée Languedoc-Roussillon depuis la défaite enregistrée à La Mosson face à Reims le 14 septembre dernier, des « remises en questions profondes et rapides » doivent être mises en œuvre, à tous les étages de la Mosson. L'humiliation est déjà là. Pourvu qu'elle ne dure pas, pour le Champion en titre qui doit déjà se préparer au match de Ligue des Champions à jouer mercredi prochain contre Olympiakos, à la Mosson...

N.E

(1). « Pourquoi tu changes une équipe qui gagne ? Pourquoi tu fais tout ça ? Il faut se poser les bonnes questions et piquer où ça pique », avait notamment déclaré Jourdren sur les ondes à l'intention de René Girard qui, piqué au vif, a pris la décision de titulariser ce soir Pionnier dans les cages de Montpellier, au motif qu'« il y a des choses qu'on dit en public, d'autres pas », alors que « les joueurs sont là pour jouer », tandis que « les coachs sont là pour prendre des décisions »...

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