Stop aux crimes de masse à Gaza! Colère et indignation des peuples à travers le monde
Par N.TPublié le
Les peuples arabes et occidentaux se joignent au débat géopolitique en réclamant la désescalade de la violence, la fin des frappes sur les populations de Gaza et la reconnaissance des droits des Palestiniens.
Malgré le veto des États-Unis à une résolution présentée par le Brésil devant le Conseil de sécurité des Nations unies, l'appel à un cessez-le-feu gagne en ampleur. Des manifestations ont eu lieu dans plusieurs grandes capitales et un sommet s'est tenu au Caire.
Pendant ce temps, l'armée israélienne intensifie ses frappes sur la bande de Gaza et prépare une invasion terrestre. Des centaines de milliers de personnes, dans des pays arabes, musulmans et occidentaux, ont exprimé cette exigence, malgré l'opposition des États-Unis.
100.000 personnes à Londres...
Le 20 octobre, jour de la grande prière dans les pays musulmans, des foules denses ont dénoncé le déplacement des Palestiniens de Gaza et appelé à la libération de la Palestine occupée.
Le lendemain, près de 100 000 personnes ont manifesté à Londres pour demander la fin de la guerre à Gaza. En France, les rassemblements ne sont désormais plus interdits, suite à une décision du Conseil d'État qui a annulé la consigne donnée par le ministre de l'Intérieur de ne pas autoriser les manifestations propalestiniennes.
La majorité des électeurs américains pour le cessez-le-feu
Aux États-Unis, un sondage montre que 66 % des électeurs, dont 80 % des démocrates et 56 % des républicains, sont favorables à un appel à un cessez-le-feu et à la désescalade des violences à Gaza pour protéger les civils. Joe Biden se trouve donc en contradiction avec sa base électorale.
Cependant, les États-Unis renforcent leur dispositif militaire au Moyen-Orient et Joe Biden demande au Congrès une aide militaire de 14 milliards de dollars pour Israël. Malgré cela, la contestation de la position unilatérale de Washington se fait sentir.
Un diplomate de haut niveau a démissionné en signe de protestation, exprimant son opposition à l'approche soutenue par l'administration américaine.
L’Onu alerte sur le nettoyage ethnique
Au Caire, un sommet pour la paix a eu lieu, avec la participation de chefs d'État et de gouvernement, et un convoi humanitaire est entré dans Gaza. Le président égyptien a souligné le droit des Palestiniens à établir leur État et Mahmoud Abbas a affirmé que les Palestiniens ne partiraient pas.
Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, a également souligné la nécessité d'une solution politique au conflit. Une rapporteuse spéciale de l'ONU a alerté sur le grave danger de nettoyage ethnique massif qui menace les Palestiniens dans la bande de Gaza et a appelé à un cessez-le-feu urgent.
Tel-Aviv intensifie les bombardements sur Gaza et mène des opérations en Cisjordanie, au Liban et en Syrie, ce qui risque d'aggraver la situation.