La France soutien le médiateur désigné par l'ONU, mais ne renonce pas au principe d'une intervention (Xinhua)

Syrie: la France se prononce en faveur d'une zone d'exclusion aérienne partielle

La France a indiqué jeudi 23 août qu'elle soutiendrait l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne partielle en Syrie. Intervenant sur la chaîne France 24, le ministre français de la Défense a évoqué cette possibilité, non sans reconnaître que ceci reviendrait à «entrer en guerre».

A la suite de cette déclaration, des responsables turcs et américains ont tenu jeudi leur première réunion "de planning opérationnel", destinée à coordonner leurs réponses militaires et politiques, et à partager leurs renseignements sur la crise en Syrie, rapporte l’agence Xinhua.

La Russie quant à elle continue à apporter son total soutien à Damas, mettant en garde contre toute « ingérence » dans les affaires intérieures de la Syrie.

La voie d’un « dialogue national… »

Moscou a déclaré jeudi que la coopération économique se poursuivrait avec le régime de Bachar al-Assad, malgré les sanctions adoptées par plusieurs pays.

Damas dénonce par ailleurs avec insistance le soutien de la Turquie voisine aux rebelles.

Le "soutien apporté par certains acteurs de la région", et en particulier le "dangereux soutien de la Turquie" ont contribué à "nourrir la crise" dans le pays, a déclaré le vice-ministre syrien des Affaires étrangères.

Les autorités syriennes ont par ailleurs déclaré jeudi 23 août qu'elles étaient disposées à travailler avec le nouvel envoyé de l'ONU Lakhdar Brahimi, en souhaitant que ce dernier soit en mesure d’ouvrir la voie à un "dialogue national".