Israël s’attaque aux camps de réfugiés et empêche l’acheminement de l’aide humanitaire

La machine de guerre israélienne est entrée en action sur les camps de réfugiés urbains du centre de Gaza mardi 26 décembre. Les bombardements se poursuivent sur les zones surpeuplés d’habitants traqués, sommés de se déplacer et de se regrouper. Les services de télécommunications ne fonctionnent plus. Les populations sont confrontées à la faim, tandis qu’Israël annonce que la guerre va encore durer des mois. La folie meurtrière de Netanyahu redouble de férocité.

Les premiers signes d’un embrasement régional commencent à apparaître. Les forces iraniennes et alliées ont multiplié les attaques dans la région, y compris des frappes de drone en Irak et des échanges de tirs avec Israël à la frontière libanaise. Les tensions maritimes dans la mer Rouge se sont également exacerbées, avec des attaques de Houthis. Cette pression est destinée à faire réagir le reste du monde à travers une perturbation des échanges commerciaux. Les Américains tentent de riposter avec une coalition internationale.

La résolution de l’ONU lettre morte

L'appel de l'ONU pour une accélération de l'aide est resté lettre morte, rien n’a changé sur le terrain. Les discussions internationales ne connaissent pas plus d’évolution. Le président américain Joe Biden est supposé négocier avec l'émir du Qatar pour obtenir la libération des otages et pour faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire. En attendant, Israël s’applique à saborder tous les efforts d'aide à Gaza et restreint la délivrance de visas aux employés de l'ONU, accusés d'être complices du Hamas.

Les survivants palestiniens tentent de faire face à des situations impossibles dans des conditions chaotiques sous des bombardements intensifs : enterrer des corps non identifiés dans des fosses communes, trouver des abris et de la nourriture, soigner, autant que possible les proches blessés, subir la traque des soldats… Israël commet l’un des crimes les plus épouvantables du monde contemporain.