Le dernier plan diabolique de Netanyahu : attaquer Rafah et exterminer la population sommée de se cantonner

C’est la toute dernière décision criminelle de Benjamin Nétanyahu : environ 100 000  palestiniens entassés dans des conditions épouvantables à Rafah sont sommés de se replier dans la zone dite "humanitaire" de Muwasi, préparée par Israël. Son armée pourrait lancer une opération dont on ne connaît pas encore les détails. La population cantonnée deviendra une cible facile à exterminer

Les efforts de médiation pour un cessez-le-feu risquent de tomber à l'eau, alors que le Hamas et ses médiateurs, comme le Qatar, mettent en garde contre les conséquences d'une telle invasion sur les négociations.

L’Égypte lance un avertissement au sujet du traité de paix avec Israël

La France rappelle sa « ferme opposition à une offensive israélienne sur Rafah », a déclaré le ministre français des Affaires étrangères. A l’heure où nous écrivons, il n’est pas d’autre réactions dans la communauté internationale. L’Égypte met toutefois en garde contre l'impact d'une telle invasion sur le traité de paix historique avec Israël.

Les habitants de Rafah reçoivent des ordres d'évacuation, nombreux sont ceux qui choisissent de rester en groupe pour plus de sécurité, tandis que d'autres, accablés par le conflit, préfèrent se résoudre à un destin incertain.

Dans ce contexte, les agences humanitaires, dont l'UNRWA, s'attèlent à demeurer sur place pour continuer à fournir une assistance essentielle, alors même que l’aide humanitaire arrive au compte-goutte. 

Les habitants de Rafah font face à un choix terrible : fuir à nouveau ou affronter encore une fois l’horreur dans une ville sur le point d'être assaillie.