Syrie: massacre de civils et « gaz toxique », les groupes islamiques tentent l’offensive à l’ouest d’Alep

Les «rebelles» syriens – en réalité, membre de groupes armés islamiques qui gravitent autour d’al-Qaida –mettent leurs défenseurs dans les chancelleries occidentales dans l’embarras. Trop occupés à dénoncer l’offensive de l’armée du régime sur leurs bastions à l’est d’Alep, appuyée par l’aviation russe, ces derniers redécouvrent leurs pratiques barbares.

Ces mêmes «rebelles», responsables de crimes de masse, d’actes de torture, et autres exactions ont décimé au moins 47 civils, dont 17 enfants, à la suite d’une offensive, menée vendredi 28 octobre, sur les quartiers ouest de la ville, selon un bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

Des sources concordantes rapportent par ailleurs que ces troupes utiliseraient également du «gaz toxique» en tentant de briser le siège imposé par l’armée de Bachar et d’établir un passage vers les zones qu’ils contrôlent à l’extérieur d’Alep. Le directeur de l’hôpital universitaire de la ville a confirmé aux médias 36 cas de suffocation «parmi les civils et les militaires».