Les "Amis du peuple syrien" réunis à Istambul. (Xinhua)

Les « Amis du peuple syriens » réaffirment leur soutien total aux opposants à Bachar Al-Asad

Réuni dimanche 1er avril à Istanbul, le groupe des « Amis du peuple syrien » réaffirme dans un communiqué son soutien total à l’insurrection, approuvant le plan de sortie de crise de l’envoyé spécial de l’ONU, Kofi Annan, et reconnaissant le Conseil national syrien (CNS) comme « principal interlocuteur ».

« Le régime syrien sera jugé non pas sur ses promesses mais pour la mise en œuvre (du plan) sur le terrain. La fenêtre d'opportunité ouverte au sujet des engagements faits à M. Annan n'est pas illimitée », déclarent les « Amis du peuple syrien ».

Les pays du Golfe s’engagent même à financer le CNS, notamment pour la rémunération des déserteurs de l’armée régulière. Burhan Ghalioun, président du CNS, a confirmé que son mouvement allait désormais verser des salaires aux membres de l'Armée syrienne libre (ASL), rapporte Reuters.

Selon cette même source, Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères, a déclaré que la France accueillera dans une quinzaine de jours un groupe de travail sur les sanctions contre le régime de Bachar Al-assad.

Le plan Annan préconise la cessation de toute forme de violence par toutes les parties sous supervision de l'ONU, la fourniture d'aide humanitaire aux zones affectées par les combats et la libération des personnes détenues arbitrairement.

La Syrie a assuré qu'elle acceptait ce plan, mais sans pour autant mettre fin aux pilonnages des villes rebelles. Le bilan des victimes, pour l’essentiel des civils, s’élève à près de 10.000 personnes tuées depuis le début de l’insurrection, selon l’ONU.