Nouvelle journée sanglante en Syrie, les djihadistes en première ligne face à l’armée
Par N.TPublié le
La Syrie a vécu une nouvelle journée sanglante mercredi 2 janvier. Les djihadistes sont en première ligne et livrent de violents combats aux forces armées. Au moins 50 personnes ont péri dans le bombardement d’une station service, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Selon cette même source, de violents combats ont eu lieu autour de l'aéroport militaire de Taftanaz dans la province d'Idleb, opposant des djihadistes du Front Al-Nosra, pour l’essentiel, à l’armée.
Ces derniers tenteraient de prendre une base militaire proche de Wadi Deif, dans le nord-ouest du pays, après avoir renforcé leur position sur la route reliant Damas et Alep, dont l’aéroport international est fermé depuis mardi 1 janvier.
Selon des témoins cités par l’AFP, le bombardement d’une station service mercredi 2 janvier aurait fait au moins une cinquantaine de morts. Selon cette même source, l’aviation aurait pilonné les lieux «après l'arrivée d'une cargaison d'essence et tandis qu'une foule importante avait convergé vers la station-service.»
Un premier bilan provisoire indique que 49 personnes ont été tuées mercredi en Syrie, au lendemain de la mort de 104 personnes, dont 35 civils, 38 rebelles et 31 soldats.
Au total, en près de 22 mois de conflit, plus de 60 000 personnes ont trouvé la mort, selon le Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme.
Un journaliste indépendant américain, James Foley, qui a fourni ces derniers mois des reportages vidéo à l'Agence France-Presse sur la guerre en Syrie a par ailleurs été enlevé fin novembre dans le nord du pays, a annoncé mercredi sa famille. Selon l’AFP, il a été arrêté le 22 novembre près de la ville de Taftanaz par quatre hommes armés de kalachnikovs qui ont ensuite relâché son chauffeur et son traducteur. Lors de son enlèvement, James Foley se trouvait en compagnie d'un autre journaliste, qui est également porté disparu, mais dont la famille ne souhaite pas divulguer l'identité. (Source lemonde.fr)