Le Parti du Travail de Belgique (PTB) épingle à son tour Bernard Arnault

Selon le Parti du Travail de Belgique (PTB, extrême gauche), le patron de LVMH bénéficie déjà des avantages du système fiscal belge et aurait ainsi économisé la somme de 188 millions d’euros.

Depuis 2008, la société LVMH France bénéficie «des largesses fiscales belges comme les intérêts notionnels et les déductions sur plus-values sur actions», indique mardi le service d'étude du PTB, rapporte le site l’essentiel online.

«LVMH Finance a payé deux ans (en 2008 et 2009) zéro euro d'impôt. Et sur les quatre années de son existence, un taux moyen de 8,23% (20 millions pour un bénéfice total de 246 millions). Soit 63,39 millions de différence que s'il avait payé l'impôt nominal de 33,99%, écrit Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB, cité par le site 7sur7.be.

« Un enfer fiscal pour les travailleurs… »

LVMH a pu déduire 140 millions d'intérêts notionnels et 48,8 millions de plus-values sur actions. Remarquons encore que LVMH emploie… cinq équivalents temps-plein. Il n'a donc pas réellement créé d'emplois.»

Le porte-parole du PTB en conclut que «la Belgique est un paradis fiscal pour les plus riches et un enfer fiscal pour les travailleurs.»

Cette révélation tombe au moment où la polémique bat son plein en France, suite à l’annonce de la demande de naturalisation du patron de LVMH et de la Une du journal Libération titrant « Casse-toi riche con ».