PS de l'Hérault : Holga 34 menace de saisir la justice le 24 septembre
Par nicolas éthèvePublié le
Trop, c'est trop ! Rien n'ayant bougé à ce jour au niveau de la fédération socialiste de l'Hérault, toujours sans premier secrétaire et en situation de tutelle , malgré la levée de cette dernière depuis le 11 décembre 2011, l'association Holga 34 a trempé sa plume dans un encrier noir de détermination, alors que l’échéance du congrès national du PS qui se déroulera à Toulouse, du 26 au 28 octobre, s'approche à grand pas. Médiaterranée Languedoc-Roussillon vous révèle en exclusivité le contenu de ce texte !
Dans sa missive publique signée par Henri Sobella (secrétaire de section de Clermont l’Hérault) et Christian Bouillé (secrétaire de section de Montpellier 7 et ancien président du Bureau fédéral des adhésions), Holga 34 qui rassemble les Hollandais de l'Hérault depuis la campagne des primaires citoyennes prévient qu'elle saisira « l’instance judiciaire compétente », si cette situation venait à se poursuivre, ses demandes de pièces justificatives sur la vie de la fédération remontant à la mise en place de la tutelle (comptes 2010 , 2011 et état des adhésions 2010, 2011, 2012) restant toujours vaines.
Des demandes qui restent « lettres mortes »
In fine, Holga 34 demande la restitution du « droit de vote » aux socialistes de l'Hérault, qui doivent pouvoir « pleinement participer au congrès de Toulouse » et « élire eux-mêmes leur Premier secrétaire Fédéral », alors que Laurent Pradeille, membre d'Holga 34, a fait acte de candidature à cette fonction depuis le 6 juillet, sans qu'aucun autre candidat ne se soit déclaré publiquement face à lui, à ce jour...
Voici le texte public d'Holga34 que Médiaterranée Languedoc-Roussillon vous livre ici in extenso :
« Pour accompagner le changement, dans un contexte économique instable, marqué par la crise, le Parti Socialiste doit se rassembler pour soutenir l’action du Président de la République et du gouvernement.
Le congrès de Toulouse doit être un congrès utile pour nos concitoyens ; ensemble, solidaires, nous devrons faire la pédagogie des décisions que nous serons amenés à prendre pour redresser la France.
C'est le sens de notre soutien à la motion de large rassemblement dont Harlem Désir est le premier signataire.
Mais le rassemblement ne doit pas empêcher la démocratie militante.
La fédération de l’Hérault est sous tutelle depuis deux ans. Les militants attendent depuis deux années qu’on leur restitue leur droit de vote.
Ils veulent revenir à un fonctionnement normal de nos instances, ils veulent de la convivialité, du respect ; ils veulent débattre et échanger autour de leurs idées pour préparer l’avenir, ils veulent pleinement participer au congrès de Toulouse et élire eux-mêmes leur Premier secrétaire Fédéral !
Pour que les militants puissent exprimer leurs votes et retrouver leur souveraineté, notre fichier d’adhérent doit être incontestable, il faut que le scrutin ne souffre aucune critique. Le Bureau National a proposé l’installation d’un Bureau Fédéral des Adhésions qui s'est réuni trois fois pendant l'été. Nos représentants ont demandé que l’on nous communique les comptes de 2010 et 2011 et l’état des adhésions 2010, 2011, 2012.
A cette heure, nos demandes sont restées lettres mortes. Nous le déplorons !
On nous a transmis des fichiers incomplets, on refuse de nous transmettre les comptes de la tutelle, l’état des cotisations des adhérents et des élus.
D'autre part, on nous avait donné des garanties pour que les anciens militants puissent régler leur cotisation, force et de constater que la procédure n'a pas été mise en place.
Dans l'état, alors que dans toutes les fédérations, le calendrier du congrès de Toulouse se met en place, nous n'avons toujours pas créé les conditions d'un vote loyal dans l'Hérault.
La situation ne doit pas perdurer, tout retard supplémentaire empêcherait les militants de l’Hérault de participer au congrès.
Nos représentants iront donc à la prochaine réunion du Bureau Fédéral des adhésions, avec la ferme intention d'aboutir.
Si le 24 septembre, malgré toutes nos demandes, nos démarches restent vaines, nous saisirons l’instance judiciaire compétente pour faire valoir notre bon droit. »
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