En France, le gouvernement a annoncé plusieurs mesures pour lutter contre le harcèlement scolaire.
Par TuradiPublié le
La première ministre, Elisabeth Borne, a appelé à une "mobilisation générale" et a promis une "lutte implacable" contre ce fléau. Elle a adressé un message de soutien aux élèves harcelés en leur assurant qu'ils ne sont pas seuls.
Pour combattre le harcèlement, le gouvernement prévoit de saisir systématiquement le procureur de la République dès qu'un cas est signalé. Une plateforme dédiée entre l'éducation nationale et la justice sera mise en place pour faciliter ces signalements.
De plus, le numéro d'aide d'urgence contre le cyberharcèlement, le 3018, sera transformé en numéro unique de signalement, accompagné d'une application. Ce nouveau dispositif remplacera les deux numéros actuels, le 3020 pour les familles et les victimes.
Confiscation des téléphones et exclusions des réseaux sociaux
Dans le cadre de ce plan, tous les acteurs de la communauté éducative devront être formés à la lutte contre le harcèlement d'ici la fin du quinquennat. Cette formation sera également étendue à tous les adultes intervenant auprès de mineurs, que ce soit dans le sport ou en colonies de vacances.
Elisabeth Borne a également évoqué la possibilité de confisquer les téléphones des élèves et d'exclure les harceleurs des réseaux sociaux, mais a renvoyé aux débats actuels au Parlement concernant le projet de loi pour réguler et sécuriser l'espace numérique.
Le ministre de l'éducation, Gabriel Attal, a quant à lui annoncé la mise en place de cours d'empathie dans le cursus scolaire, s'inspirant de ce qui se fait déjà dans d'autres pays comme le Danemark. Cette mesure sera généralisée à partir de la rentrée 2024.